En 2013, la Direction de la Société Générale a décidé de réduire son activité liée aux prêts personnels immobiliers (PPI). Cela s’est traduit par la baisse immédiate des effectifs travaillant dans les cellules PPI des Pôles Services Clients.
Contre toute attente, en 2015, un changement de stratégie a été opéré et des taux très compétitifs ont été proposés à nos clients. Voyons ensemble, au travers d’un entretien avec Patrick, un salarié du pôle PPI, quelles sont les répercutions de ce changement de politique.
Peux tu nous présenter le contexte actuel dans lequel vous travaillez ?
Actuellement, au PSC de Cergy, nous vivons dans un contexte un peu particulier au service du PPI. Le fait est qu’aujourd’hui la Société Générale, n’ayant pas remplacé les départs en retraite au sein du service, la charge de travail a triplé en volumétrie. Les taux ayant baissé, plus d’investissements dans l’immobilier ont été constatés, tout comme le nombre de renégociations qui a connu un réel essor.
Comment la Direction réagit face à ce nouveau contexte ?
La Direction a décidé de renforcer l’équipe PPI par du personnel temporaire (intérimaires et CDD).
Au PSC de Cergy, le Comité de Direction, participe à l’analyse des dossiers en traitant eux-même trois dossiers par jour. Nous avons également reçu l’aide de nos collègues de la Direction Régionale voisine pour apurer le nombre de dossiers en cours.
Ces mesures sont-elles suffisantes pour ramener la situation à la normale ?
Non, malheuresement ces mesures ne sont pas suffisantes puisque le nombre de dossiers en suspens est encore très élevé même si une légère amélioration a été notée. De ce fait, une enveloppe de 200 heures supplémentaires a été accordée par la Direction mais cela n’est toujours pas suffisant.
Et dans ce contexte, quel est le climat social dans ton entité ?
Actuellement, le stress est palpable sur le PSC. Le personnel est fatigué. Et en parallèle, le climat social s’est dégradé…nous espérons que cette situation ne perdure pas plus longtemps mais cela nous semble très compromis !
Vous qui lisez cette interview, vivez-vous le même genre de situation ? N’hésitez pas à nous laisser votre témoignage en commentaire ou à nous joindre sur contact@fosg.net