Dans un monde idyllique, l’évaluation professionnelle annuelle devrait être un moment privilégié. Un moment de libre discussion entre un manager et son collaborateur pour faire un point sur la tenue de poste, les objectifs fixés conjointement et ses attentes en matière d’évolution professionnelle. Cela devrait être encore plus vrai avec notre nouvelle politique de management intitulée « Leadership Model. »
Parfois, ce « beau » système peut virer au pire cauchemar : dès lors que la direction a décidé de se débarrasser d’un de ses « collaborateurs », ce processus d’évaluation et les appréciations afférentes deviennent un jeu pervers dans lequel l’évalué est sûr de perdre dans bien des cas.
De remarques du N+1 par ci, en réserves du N+2 formulées par là, le salarié peut gaspiller beaucoup de son temps et de son énergie pour et réfléchir sur sa défense future. Puis, il sera assailli de jugements et de préjugés désobligeants formulés à l’écrit par « la ligne managériale » qui n’aura pour seul objectif que de péjorer son activité, de dénigrer son potentiel professionnel et d’anéantir sa force de travail.
Les règles de ce jeu infernal ayant été bien établies à l’origine (par la partie se trouvant du bon côté du fusil…), il ne restera plus que trois solutions pour l’assailli, victime de ce piège :
- S’il Répond. La direction interprètera :« Monsieur, vous persistez dans vos erreurs. »
- S’il ne répond pas, la direction comprendra : « Monsieur, je salue le fait que vous reconnaissez vos erreurs. «
- S’il ne signe pas ses évaluations et se fait accompagner par un élu délégué du personnel (cf l’instruction évaluation). La direction considèrera : « Monsieur, votre comportement n’est pas conforme à nos attentes.» Mais, il leur faudra alors argumenter et bien souvent le salarié et l’élu pourront rétablir la vérité du dossier.
Malheureusement, lors de ces situations, le salarié se sent seul et démuni car on lui fait croire que le problème vient de lui, et on arrive à l’en persuader.
Vous n’êtes pas seul, vous pouvez être soutenu par FO Société Générale. En effet, avant d’arriver à la situation extrême du licenciement, il existe d’autres recours.
N’attendez pas, qu’il soit trop tard, contactez-nous.