Depuis septembre 2015, le Directeur du Réseau confirme, après l’ébauche de juin, le plan de transformation BDDF.
Une de ses motivations est d’améliorer le service au client par le report de sa prise en charge. Se référer au « très explicite » schéma ci-dessus.
Après quelques modifications, telle l’augmentation du nombre de fermeture d’agence par an annoncée en juin d’une quarantaine qui passe à 80 en septembre, ce plan provoque 420 fermetures d’agences sur 4 à 5 ans et la suppression de 2000 postes.
Mais, pas de panique, les nouvelles technologies (Digital for All) sont sur le point d’arriver. En fait, tout est à l’état de réflexion sur le sujet; la seule certitude étant les suppressions des postes.
Qu’on se le dise, le projet sur l’aspect économique tel qu’il est présenté est immuable et rien ni personne ne pourra le faire évoluer, dixit la direction. Pourtant, dans le passé, la solidarité des salariés et des Organisations Syndicales ont pu faire évoluer les dossiers, pourquoi pas cette fois-ci ?
Sur l’aspect social, les Organisations Syndicales ont été réunis à trois reprises avec l’affirmation par la direction qu’il n’y aura pas de Plan de Sauvegarde de l’Emploi dans le réseau. Elle se contente, pour le moment, de la formation et de la mobilité. Est-ce acceptable ?
Cette semaine, en réunion plénière du Comité Central d’Entreprise, la direction a présenté la partie 2016 du projet économique. Celle-ci viserait à optimiser le maillage par la fermeture de 74 agences. D’autre part, 120 agences seront concernées par une nouvelle organisation en accueil partagé.
Force Ouvrière Société Générale a voté CONTRE cette partie du projet économique et demande à la direction de présenter la suite du projet en CCE sur une séance exceptionnelle et non lors de la séance ordinaire de novembre 2015.
La prochaine réunion relative au plan de transformation devrait se dérouler le 4 novembre. Chaque Organisation Syndicale devra s’exprimer sur ses attentes. Pour FO, un accord social préservant l’intérêt des salariés s’impose notamment par des mesures concernant les départs de l‘entreprise que ce soit au seuil de la retraite ou autre. Sans cela, tout porte à croire que la mobilité à la Société Générale deviendra une obligation sous peine de voir augmenter le nombre de « départs naturels » que sont les licenciements.
Le dossier n’est pas clos, n’hésitez pas à nous contacter.