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En guise d’introduction le représentant de la Direction s’est attardé sur la difficulté de rentrer dans des Négociations salariales en période de PSE.

Force est de constater qu’il n’a pas menti : la direction n’y est pas rentrée.

Quelles sont réellement les propositions de la Direction ?

Mesures quantitatives :

Aucune mesure  à caractère collectif pérenne ou non. Donc, pas d’augmentation collective et pas de prime non plus… Pour parfaire le décor, il n’y aura pas, non plus, de supplément d’intéressement.

Mesures qualitatives :

Pour les centraux parisiens : Le variable en question. Il faut déterminer très rapidement les moyens les plus adaptés pour permettre aux salariés d’avoir des points de repères. Bien entendu, il n’est pas question de débattre du montant  du dit variable.

Pour le réseau : Concernant les Directeur d’Agence et leurs Adjoints, sur 2 ans, faire la même démarche que pour les Conseillers de Clientèle Grand Public. C’est-à-dire un suivi statistique pour accorder de manière plus pertinente la taille des agences avec leur classification…

Autres mesures :

  • Revalorisation de 1% de la grille des minima salariaux pour tous les salariés de plus de 5 ans d’ancienneté.
  • Revaloriser le salaire des cadres de plus de 50 ans au plafond de la sécurité sociale (38 616 €/an).
  • Pérenniser l’accord jusque-là sans cesse renouvelé du paiement des jours de carence au-delà de 3 jours en cas d’arrêt maladie.
  • Confirmation du budget de 1,7 M€ destiner à résorber les écarts salariaux entre femmes et hommes.

Mais où est la reconnaissance des « efforts » des salariés ?

Comme les années précédentes, la direction n’a aucune reconnaissance pour ses salariés en ne revalorisant pas les salaires (à l’exception de ceux de nos dirigeants bien sûr), en prolongeant des choses déjà existantes et en lançant des chantiers dont le but n’est pas d’améliorer notre quotidien financier mais de nous expliquer comment nous passer des revenus de notre travail. Travail au demeurant de plus en plus difficile à assumer, au vu du contexte économique, des plans sociaux, des réorganisations et transformations continuelles.

FO Société Générale considère que les arguments de la direction sont inacceptables, et pire, sont choquants pour nous tous. La direction souhaite  « contenir les dérives au niveau de nos coûts, le premier étant la masse salariale ».

Pour FO Société Générale, les salariés doivent être considérés comme une valeur, pas comme un coût. Il serait temps que la direction nous traite avec la même attention qu’elle porte à  ses investissements digitaux ou ses actionnaires ou dirigeants !

Et toi, qu’en pense-tu ?