Tout d’abord, revenons sur quelques dates :

  •  2009, refonte du Cursus Cadre (proposé à l’ensemble des collaborateurs « Société Générale Personne Morale »),
  •  2015, évolution du parcours (Être cadre, Être manager),
  •  2017, nouveaux contenus pédagogiques (Développer notre impact client, Manager-Ressources Humaines).

Pour rappel, ce sont la ligne managériale et la ligne Ressources Humaines qui « détectent » et « proposent » les candidats au Cursus Cadre, après avoir échangé avec eux. Cet examen made in Société Générale  demande un très fort investissement en termes de travail personnel et de ce fait engendre des sacrifices notamment sur  la vie de famille. Il n’est pas toujours évident de se remettre aux études, une fois bien ancré dans la vie active.

Il y a 2 promotions par an, en janvier et en septembre, 40% d’hommes et 60% de femmes avec environ 100 candidats par promotion dont 72 % de BDDF (Banque de Détail France), 19% de GBIS (Global Banking and Investor Solutions) et pour le reste les Centraux. La moyenne d’âge des candidats est de 36 ans (de 26 à 43 ans). Enfin, le taux moyen de réussite est de 70%.

Mais quel sera le vrai changement pour 2017 ?

Le problème essentiel du Cursus Cadre Société Générale, c’est qu’il n’est ni reconnu par le monde bancaire,  ni par l’éducation nationale. Même s’il paraît équitable par rapport à une promotion à la tête du client, il reste un examen « pur jus Société Générale ». Il est encore  possible  pour un technicien d’obtenir le statut cadre via le latéralat, mais sous conditions assez lourdes et parfois nébuleuses.

La réforme de la formation 2014 incite, entre autre, à proposer des formations certifiantes dans le but d’améliorer l’employabilité des salariés. La Société Générale se voit alors  contrainte et forcée de revoir sa copie. La reconnaissance du parcours a été rejetée par la Commission Nationale de Certification des Parcours pour motif d’une formation « mono entreprise ». La Société Générale a donc adapté le contenu de sa formation en partenariat avec CEPI management et Toulouse Business School pour proposer un cursus commun : « Manager d’un centre de profit », reconnu au Répertoire National des Certifications Professionnelles (niveau 2, soit BAC +3/4).

La Société Générale a profité de cette évolution pour réaliser une digitalisation du Cursus Cadre avec les exposés en Web ex ce qui selon eux, démystifierait l’outil…

Reste à savoir, si cette nouvelle formule reconnue par nos pairs sera bien adaptée à la transformation du Groupe et en particulier de BDDF (programme #Client2020).

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