La Société Générale a annoncé la suppression de 650 postes en France dans ses activités titres, ses activités de marché et métiers liés, et ses directions centrales (ressources humaines, communication, risques et conformité).
Ce projet s’inscrit dans un large plan d’économies de 450 millions d’euros d’ici 2023.
La crise sanitaire du covid19 est utilisée comme prétexte pour accélérer et intensifier les plans de restructuration, les projets de fusions en dépit des résultats record du 3ème trimestre et de la hausse de 20% de l’action.
Premières victimes : les salariés qui sont continuellement dans l’incertitude, doivent encaisser toutes les restrictions de leurs avantages et acquis. Ils craignent chaque jour (à juste titre) pour leurs emplois dans un avenir proche.
Pour rappel, en 5 ans, la banque a déjà supprimé près de 3 500 postes et fermé près de 500 agences. A ces restructurations en série, s’ajoute l’annonce d’un projet de fusion des réseaux Société générale et Crédit du nord, un plan qui fait craindre aux salariés des deux enseignes de nouvelles suppressions de postes.
La Société Générale tente de rassurer en affirmant que les mobilités et départs volontaires seront favorisés dans le cadre de l’accord sur l’emploi signé en 2019.
La confiance est définitivement rompue en même temps que le dialogue social. Pour le Groupe, le message est clair: Subissez ou partez !
FO Société Générale s’inquiète de cette énième réorganisation et rappelle que la Société Générale a les moyens de maintenir et développer les emplois nécessaires à l’exercice de la profession, dans des conditions de travail qui ont été dégradées par la crise sanitaire, et ainsi agir pleinement sur les risques psychosociaux qui s’y rapportent.
FO Société Générale réclame des explications précises sur ces successions de suppressions de poste à moindre coût qui laisse présager une extinction des salariés de notre profession dans le désintérêt général le plus révoltant.
En attendant, vous pouvez compter sur FO Société Générale pour agir au quotidien pour toutes et tous.