Pour le 1er mai 2021, FO ne confine pas ses revendications comme nous l’avons toujours fait…crise sanitaire ou pas !!
Il convient de se souvenir que la décision de retenir le 1er mai comme journée internationale de revendications date de 1889, lorsque s’est présentée la volonté de commémorer les manifestations de Chicago de 1886 qui revendiquaient la journée de travail à 8 heures.
Il convient donc de demeurer en veille sociale et syndicale pour ne rien céder sur le plan des droits des salariés. De ce point de vue, FO Banques s’est toujours placé dans l’axe de la Confédération FO, à savoir militer pour l’émancipation des femmes et des hommes au travail et combattre toute forme de soumission. L’organisation FO et FO Banques militent pour le respect de l’égalité entre les femmes et les hommes et condamnent toute forme de racisme, d’antisémitisme et de xénophobie et toute forme de discrimination. Le 1er mai est l’occasion de le rappeler.
A cet égard, malgré la crise sanitaire, certaines directions d’établissements bancaires n’ont pas baissé leur niveau d’exigence commerciale ni d’objectifs et nient l’impact psychologique de toute cette pression sur leurs salariés. FO Banques réaffirme que ces pratiques doivent cesser et incite ses délégués.e.s et représentant.e.s à faire remonter tous les cas de ce type afin que nous puissions saisir l’AFB sur ces choix de gestion par la pression de la part de certains établissements et à le dénoncer publiquement.
Les revendications dans le secteur des Banques et Sociétés financières sont nombreuses et prennent tout leur sens, dans les nombreux registres présentés dans le projet de calendrier des réunions paritaires.
En effet, à la suite de la dernière déclaration faite auprès de l’AFB par les Organisations syndicales de la branche, la délégation patronale a répondu par une liste conséquente de sujets à négocier.
C’est ainsi que 7 thèmes feront l’objet de plusieurs réunions de négociations :
- expérimentation en faveur de l’emploi et de l’insertion,
- Institutions Représentatives du Personnel,
- métiers repères,
- sécurité,
- chiffres sociaux,
- QVT,
- télétravail.
En parallèle, se tiendront des groupes techniques paritaires sur :
- égalité professionnelle,
- diversité / handicap,
- RSE,
- harcèlement,
- retraite,
- SSTIB (risques professionnels),
- incivilités.
FO Banques participera à tous ces travaux pour faire valoir les droits des salariés du secteur bancaire et des sociétés financières.
Pour notre Organisation syndicale libre et indépendante, il n’est pas question de s’inscrire, comme le font certains, tantôt dans la co-gestion et l’accompagnement, tantôt dans l’autosatisfaction et la flatterie envers les employeurs de la profession.
Il est essentiel que les représentants du personnel que nous sommes, soient exigeants et vigilants à tous les niveaux car la crise devient un terrible prétexte à réorganiser et restructurer avec des diminutions d’effectifs, à réduire le maillage des agences, ce qui dégrade considérablement les conditions de travail et impacte lourdement les salariés. Et ceci sans parler des dossiers comme la fusion Société Générale/Groupe Crédit du Nord ou le «sabordage» HSBC…
Comme cela se produit trop souvent dans le secteur bancaire et financier, ce sont toujours les salarié.e.s qui servent de variable d’ajustement.
Pour FO Banques et Sociétés financières, le rôle premier d’une organisation syndicale est de défendre les intérêts matériels et moraux des salariés du secteur bancaire et des sociétés financières. Et c’est cette posture que nous tiendrons tout au long des nombreuses négociations qui nous attendent jusqu’à l’été.