Traitant par le mépris la formidable mobilisation engagée depuis le 19 janvier, le président de la République a confirmé une attitude jusqu’au-boutiste sur la réforme des retraites, contestée par l’ensemble des organisations syndicales et une immense majorité de la population.
Si pour le président de la République, « la colère est légitime », l’instrumentalisation des forces de l’ordre, contraintes de s’opposer de manière disproportionnée, ne l’est pas.
A plusieurs reprises, le président de la République a réécrit l’Histoire, n’hésitant pas à recourir aux mensonges et contrevérités sur les mesures et les conséquences prévues par cette réforme, alors même qu’il a opposé une fin de non-recevoir à la demande de rencontre avec l’intersyndicale.
FO, opposée à tout recul de l’âge de départ et allongement de la durée de cotisations, a présenté et transmis régulièrement ses propositions en matière d’emploi et de gestion des fins de carrière, comme elle a rappelé son exigence de conditionnalité des aides publiques aux entreprises et sa revendication permanente de l’augmentation des salaires du privé comme du public.
FO appelle l’ensemble des travailleurs de tous les secteurs d’activités à se mobiliser encore plus massivement, avec calme et détermination, par la grève qui est l’arme des travailleurs, le jeudi 23 mars pour le retrait de cette réforme injuste, brutale et illégitime.